Joseph Goens imposant personnage en son âge mûr, venait du Brabant où il avait fait sa jeunesse et ses épousailles. En fait, on connait peu de choses sur ses activités de jeunesse. Ernest son fils unique, lui-même n'en savait guère ou ne l'a pas transmis. D'après Paul Goens, il était gêné de devoir avouer qu'il n'était qu'un enfant de la campagne. Etabli à Haine-St-Paul, dans une maison de commerce du type marchand des quatre saisons, il éleva ses trois enfants. Veuf à partir de 1912, après avoir placé ses enfants, il se retira chez sa fille Elisabeth à La Louvière, chez qui il trépassa en 1933. Il semble ne pas avoir laissé des biens considérables. Il est enterré au cimetière d'Haine-St-Pierre avec sa femme et certains de ses enfants.

Acte de mariage : Glimes (Brabant) 12/04/1875.

Mouvement population: venu d'Haine-St-Paul à Haine-St-Pierre le 17 septembre 1896, rue de la Station No 568 (V12 f°142). Décédé rue Hamoir N'20 à 8 heures du matin. Il était né à 9 heures du matin.

Joséphine était la marraine de baptême de son petit-fils unique Paul. A 1'époque de sa jeunesse, elle aidait Joseph pour le commerce et éleva ses enfants comme on les élevait encore à la campagne à cette époque, soit dans des principes et dans la rigueur d'un autre siècle. Elle perdit un enfant (Edmont) mais en retint trois autres dont deux filles et mon grand-père. Lui seul fit des études sérieuses; l'Institut St-Joseph de La Louvière venait d'ouvrir ses portes et Ernest y fit des études d'humanités anciennes; il se destinait au notariat et au droit. Il n'est pas impossible que certaines circonstances l'aient obligé à s'arrêter. A la fin de sa vie, il lisait encore le grec dans le texte.

Joséphine était hypocondriaque, supersticieuse, autoritaire. N'empêche qu'elle souffrit beaucoup à la fin de sa vie. Une riche correspondance et un carnet d'heures qui nous sont parvenus l'attestent. Elle était originaire du Brabant, comme Joseph et issue d'une famille de terriens.

Ernest Goens, personnage paisible et lymphatique exerça la profession de clec de notaire durant toute sa carrière professionnelle, qu'il poursuivit bien au-delà de l'âge normal; il ne s'arrêta qu'en étant septuagénaire, à une période imprécise. Il termina sa carrière comme premier clerc, possédant toutes les affaires de l'étude, comme il se doit.

Veuf dès 1941 de Victoria Horemans dont il avait retenu un fils, Paul, mon père, il vécu maritalement, pendant les années qui suivirent, avec sa cousine, Marie DROSSART. Il ne se remariera pas; l'opposition de sa bru et l'intérêt de son fils fit qu'il renonça à son projet.

Il s'était marié avec un contrat lui laissant l'usufruit des biens de son épouse. Il accepta cependant la cession de ceux-ci en faveur de son fils; une maison lui venant de son beau-père, Victor Horemans, fut vendue et le bien participa à l'achat de la maison familiale de Paul, avenue Demaret, à La Louvière, où il éleva ses enfants à partir des années 1949.

Acte de naissance N° 6 de Bomal.(Brabant). Décédé à 12 heures, avenue Rêve d'Or, No 66 à La Louvière, son domicile.

Matrimonium contraxerunt St-Huberti Jolimont même date. Mouvement de population: d'Haine-St-Paul à Haine-St-Pierre le 17/09/1896 (V12 f°142); d'Haine-St-Pierre à Haine-St-Paul le 13 juin 1911 (rue de Beaume); marié le 27 mai 1911; entré à La Louvière venant d'Haine-St-Paul le 24/03/1921 (il venait d'acheter sa maison de la rue Rêve d'Or où il est décédé quarante et un ans plus tard.

HOREMANS Jean-Sébastien dit Victor (CC110), d'ascendance connue

LAVAUX Pauline (CC210), d'ascendance connue

Mon père est l'enfant unique de ses parents. Vers l'âge de 9 ans, il fut atteint d'une maladie osseuse qui lui gâcha sa jeusesse et peut être sa vie. Victime de quantité d'opérations, le mal fut combattu efficacement mais il se trouva emputé de son pied gauche. Il porta tout au long de sa vie une prothèse que l'on appellait 'l'appareil'; il fut efficace toute sa vie sauf après la soixantaine, époque où il éprouva de plus en plus des difficultés à marcher. Avec une formation bradée, il réussit, grâce à son père qui était premier clec en l'étude du notaire Brahy, rue du Parc, à La Louvière, à commencer sa carrière d'employé qui autrement se serait trouvée fort compromise. C'est à cette époque qu'il connu sa future qui y était également employée. Il fréquenta les cours du soir où il acquit les diplômes de mécanicien automobile, de bibliothécaire, et d'aide comptable. Les deux derniers guidèrent sa double carrière. Il travailla à partir de l'époque de son mariage aux Usines, Forges et Fonderies Goldsmith à Haine-St-Pierre qui devint ultérieurement les A.B.R. (Ateliers Belges Réunis); c'est ainsi qu'il y termina sa carrière à la division d'Enghien puis de Bruxelles.

A la fin, pour ne plus voyager, il accepta une place comme comptable du notariat, chez le fils de celui que son père et lui-même avaient déjà servi. Il pris sa prépension vers l'âge de soixante ans, à une époque où il avait placé ses enfants et ou il jouissait des héritages que lui avaient légués tous les Goens dont il était devenu le seul ressortissant et le chef de la maison. Depuis avant la guerre, il était bibliothécaire de la bibliothèque paroissiale St-Joseph à La Louvière (rue Milcamp). Il exerça cette activité en parallèle pratiquement jusqu'au moment de sa retraite.

Il était connu pour son savoir faire en matière de déclaration de succession, dont la science lui avait été transmise par son père et la fréquentation du milieu du notariat. Amateur de photographie depuis son adolescence (passion transmise par sa tante Elisabeth Goens), puis de cinématographie, il nous laisse des documents de jeunesse remarquables. C'est la seule activité extra-familiale que nous lui connûmes. Après sa retraite, il abandonna toutes relations sociales et se consacra à la télévision et à l'enregistrement de disques ou de films. Il s'était équipé pour cela.Il termine sa vie dans une institution de retraite à Haine-St-Paul où il décèdera à un âge avancé, entouré des siens.

Paul Goens fut inhumé près de sa femme au cimetière de Haine-St-Paul, section Fonds Copée où l'on retrouvera sa tombre.

Contrat de mariage chez notaire Georges Seghin de résidence La Louvière le 31 mars 1937. Mariage religieux à Woluwé-St-Lambert 17 avril 1937.

Maman avait le caractère nécessaire pour pouvoir vivre avec un conjoint légèrement handicapé car elle avait la main à tout. Elle éleva donc pratiquement seule les quatre enfants, le père se contentant d'excercer sa triple profession .

Cordon Bleu, elle se distingua toute sa vie comme étant une maîtresse de maison bien organisée at autoritaire. Les réunions de famille et les repas de fête sont certainement ce que la famille et les amis ont retenu d'elle.

A la fin de sa vie, malgré le dévouement des enfants, frappée par la maladie d'Alzeimer ou apparentée, elle fut placée dans une institution de retraite où elle est décédée entourée des siens. Inhumée au cimetière de Haine-St-Paul, section Fonds Coppée.

DESPIEGELEER Henri (DES0I), d'ascendance connue, né à Bruxelles le 27/10/1884, cité comme maréchal ferrant, entrepreneurs de forge, taximen, ouvrier, décédé à Haine-St-Paul le 03/061969, épouse à Haine-St-Paul le 18/06/1914, fils de Despiegeleer François et De Wit Stéphanie (+ Haine-St-Paul 1891)

MALREE Emilia (MAL01), d'ascendance connue, née à Haine-St-Paul le 12/101883, décédée à St-Vaast, 06/06/1951, ménagère, fille de Malree Désiré, charbonnier et de Ghislain Joséphine tous deux d'Haine-St-Paul.

Jean-Marie, mon frère aîné est resté célibataire jusqu'à la fin de la quarantaine. Il épousa alors l'ex-femme de notre frère Emmanuel, Marylise Lemenu. Ces derniers étaient divorcés depuis 1985. Ultérieurement, ils obtinrent l'annulation canonique, ce qui les autorisa à se remarier tous les deux de leur côté religieusement. Jean-Marie exerçait la profession d'instituteur; la plus grande partie de sa carrière se déroula au Collège Ste-Gertrude, à Nivelles, où il résida à partir des années 1978. Sinon, auparavant, il demeurait avec les parents, avenue Demaret à La Louvière. Il ne retient pas d'enfant de ses noces mais en adopte deux..

Ses parrain et marraine de baptême furent, privilège d'un ainé, DESPIEGELEER Henri, entrepreneur, ex Haine-St-Paul, son grand-père maternel et HOREMANS Victoria, sans profession, ex Haine-St-Paul (sic), sa grand-mère paternelle.

De formation technique, à excercé, dans différentes maisons, la profession d'inspecteur ou d'agent technique, particulièrement en service extérieur. A partir de 1990, il exerce dans le milieu de l'organisation et de l'informatique, en circuit intérieur. Fin de carrière comme enseignant pour adultes. Retraité en 2006, continue comme indépendant dans l'enseignement pour adulté.
Bien qu'élevé dans l'esprit chrétien, afficha ultérieurement son septicisme et son athéisme, se refusant à participer à toute cérémonie religieuse.
Auteur de plusieurs ouvrages consacré à la généalogie qui fut sa passion de toute une vie et de très nombreux ouvrages pédagogiques consacrés à l'informatique.

Baptisé à la paroisse St-Joseph, à La Louvière. Idem, matrimonium contraxerunt in St-Joseph le 11 septembre 1965.

Parrain et marraine de baptême: LIBERT Joseph, chef de gare, ex Liège, et DESPIEGELEER Henriette, femme de ménage, ex Haine-St-Paul

POLFLIET Charles (CC100), d'ascendance connue

BASTOGNE Juliette (CC400), d'ascendance connue

rem: Population : inscrite à La Louvière 217 rue du Hocquet depuis la naissance. Baptême en paroisse St-Joseph à La Louvière le 22/01/1967. L'intégralité des études : gardiennes, primaires et humanités scientifique, type rénové s'est passée à L'Institut des Filles de Marie à La Louvière. Ensuite : 3 années de candidature à l'Université d'Etat à Mons. Première et seconde license en zoologie à l'Université de Liège. Mémoire en 1990.

Par: Goens Emmanuel, ébéniste, ex LA LOUVIERE, mar: VERBEECK Liliane, employée, ex LA LOUVIERE

17111211211 LECLERCQ Zoé

° LIEGE 2000

17111211212 LECLERCQ Noa

° LIEGE 29/10/2002