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ETUDE DE DESCENDANCE
- L’étude de descendance sur le nom a été menée aussi loin que possible pour les dix auteurs considérés, sous la forme de dix généalogies séparées. La plupart ont des descendants contemporains.
- Les ressortissants des familles Pourbaix ne sont parfois cousins qu’à la dixième ou quinzième génération, soit du vingtième au trentième degré civil.
- Il est à noter que certains Pourbaix descendent de plusieurs souches et peuvent se réclamer de plusieurs auteurs primitifs.
VARIETE ET DIASPORA
- Aujourd’ hui, vivent approximativement 800 Pourbaix en Belgique, 700 en France, quelques dizaines en Pologne, Suède, Canada, USA, Congo. Il y en a des blancs, des jaunes et des noirs, plus ou moins métissés.
- Ils forment une diaspora qui s’étend de plus en plus dans le monde et sont loin d’être tous connus.
RATTACHEMENT
- Pour les Pourbaix contemporains, le jeu consiste à essayer de se rattacher à la filiation ancienne. Il faut généralement connaître le nom et les références de ses aïeul et bisaïeul.
- Lorsque l’on est rattaché à une des dix filiations, c’est à dire à un des dix auteurs, on est garanti de connaître l’histoire particulière de sa famille jusqu’au dix-septième siècle.
- Certains Pourbaix contemporains ne parviennent pas à se rattacher à l’une des dix filiations. On les appelle les non rattachés.
- Il en existe malheureusement beaucoup, plusieurs centaines et ce, depuis le seizième siècle.
- Ici aussi, le jeu consiste à trouver les chaînons manquants
APPEL
- Appel est lancé par le webmaster, auteur de cette étude, pour vous faire connaître si vous appartenez à cette famille, de manière à lui permettre de majorer sa base de données et de vous lier avec l’ensemble des familles.
christian.goens@gmail.com
Toutes les autres anciennes adresses sont obsolètes
EDITIONS
- L’auteur, qui recueille les données concernant les familles Pourbaix ne se contente pas de les garder pour lui.
- Il a édité en 1981, en 1991 et 1992 un mémoire traitant de l’histoire des Pourbaix et des dix généalogies. Un ouvrage d'environ 1400 pages (épuisé).
- Avec les nouveaux renseignements, il prépare une nouvelle édition pour les années 2006-2008.
LES ANCIENS
- Si les études de généalogie de type filiative peuvent être mise en œuvre de manière scientifique après la période 1650, un certain nombre de de Pourbaix non rattachés sont connus pour leur activité avant cette période.
- Les plus connus sont les maîtres maçons du quinzième et seizième siècle.
LE PLUS ANCIEN
- Le plus célèbre, historiquement parlant, est certainement Grégore ou Grégoire de Pourbaix. Ce dernier était architecte attitré de la Ville de Mons (1466-1496) et fut en activité à l’époque de la construction de la cathédrale Sainte Waudru et de l’hôtel de ville. On imagine qu’il est né vers 1430.
UNE DYNASTIE DE MACONS?
- Grégoire de Pourbaix, suffisamment cité pour son rôle au moment de la constructon de l'hotel de ville de Mons et de la collégiale Sainte Waudru (pour cette dernière, il n'est pas implicitement cité), avait un frère Wattier ou Wathier de Pourbaix. Ce dernier était également maçon; il avait un fils Jacquemart de Pourbaix, également cité maçon. Précisons qu'il est question d'un Jacquemart de Pourbaix dans les recueils de généalogies nivelloises.
- Pour mémoire, citons un Grégoire de Pourbaix dit Clerdent en 1507 comme échevin de Haine-St-Paul.
- Un certain de Pourbaix, né vers 1480 est cité comme maçon, ayant trois fils tous maçons: Pierre, Jehan et Antoine, nés vers 1500.
- En 1540, un Pierart de Pourbaix est cité comme maçon à Houdeng.
- A Marche, un certain Jehan de Pourbaix comme maçon en 1605, né vers 1550 et ayant un fils Jehan, né vers 1580, également maçon. En 1605, ils avaient été requis pour la construction à Braine-le-Comte d'une prison de bourgeois.
LIAISONS GENEALOGIQUES
- Rappelons que ces familles ne sont pas directement liées avec celles dont on peut établir les généalogies.
- Mais, qui sait, elles en sont peut être l’origine.
- Ce que suggère les prénoms utilisés - mais ils étaient très communs.
DOCUMENT D’EPOQUE
- Concerne Jehan de Pourbaix dit Clerdent, dans un cartulaire de 1507.
DOCUMENT D’ EPOQUE
Un des sceaux appendus connus d’un Pourbaix du seizième siècle, agissant en qualité d’homme de fief du comte: sire Anthoine de Pourbaix, au Roeulx en 1564.
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HERALDIQUE
- L’héraldique des familles Pourbaix n’est pas très diversifiée
- La plupart du temps, elle est basée précisément sur le sceau de l’homme de fief du seizième siècle, à savoir l’écu au chevron et le lion passant comme support.
- Malheureusement, ce type d’écu est très commun et est banalisé.
ARMES
- A défaut d’un ornement extérieur à l’écu, les familles modernes ont introduit le lion comme figure supplémentaire sur le champ, en remplacement d’une étoile, ce qui tend à le rendre plus original.
- Les émaux ont également été mis œuvre.
- Trois familles au moins font un certain usage de ces armes.
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On peut voir de nombreux détails sur ce sujet à la section Biographies.
LES GENEALOGIES
- Ce n’est pas le lieu de présenter les généalogies, trop volumineuses, mais plutôt de montrer comment les Pourbaix du dix-septième siècle se sont dispersés.
- La question est de savoir et de comprendre comment quelques familles du dix-septième siècles se sont insensiblement dispersées dans le monde entier et quel en fut le cheminement.
ORIGINE DE LA DISPERSION
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- La dispersion primitive des familles Pourbaix s’est organisée spontanément en vertu des facteurs ordinaires: les alliances, le renouvellement des contingences économiques, les guerres, les épidémies, l’esprit d’entreprise, les études en facultés.
- Les données recueillies sur telle ou telle famille laissent malheureusement souvent nébuleuses les causes exactes.
DISPERSION - EVOLUTION
- L’aspect économique reste, de toute manière, le vecteur principal, qu’il provienne des études, de l’esprit d’aventure ou des alliances.
- S’ils sont restés relativement grégaires pendant quatre-cents ans, il est arrivé un moment où leurs aspirations ont dépassé le cadre de l’autarcie agricole et inféodée ou le cadre traditionnel de l’exploitation du sous-sol charbonnier.
- Ce phénomène normal d’évolution démographique n’a évidemment pas touché la totalité des intervenants; c’est la raison pour laquelle on trouvera encore en Houdeng et Le Roeulx, des dizaines de Pourbaix qui ne se rendent pas compte qu’il y plus de cinq-cents ans que leur famille voit le même ciel et les mêmes vallonnements. Certains cependant en sont fiers.
DISPERSION - EVOLUTION
- Il est clair que l’histoire des Pourbaix est en grande partie tributaire de la localisation de Houdeng-Le Roeulx-Havré-Saint-Vaast sur l’axe charbonnier.
- Tous les Pourbaix ne descendent pas des charbonniers primitifs, mais ils ont tous été influencés.
- Premièrement parce que plusieurs auteurs primitifs étaient liés aux houillères et ils y travaillaient.
- Ne participe pas au phénomène ceux de la souche de Veillereille, qui ne quittent que le milieu rural exigu.
- Secondement, influencés parce qu’ils ne voulaient pas y travailler: ceux-là ont bien été obligés de partir car il n’y avait plus que le carreau et l’industrie. Certains sont partis au Nouveau Monde
- Troisièmement sont partis ceux qui avaient acquit l’aisance, voire la fortune.
- Ceux qui sont restés, attachés à la mine ou au petites activités commerciales ou artisanales, sont restés de condition modeste.
DISPERSION - EVOLUTION
- Voici un bref synopsis de cette dispersion sur laquelle on pourrait s’étendre, vu les nombreux cas particuliers.
- Les chemins vers les grandes villes, Antwerpen, Bruxelles, Gent, Charleroi, Namur, Liège sont souvent confus: ils ne sont pas particulièrement développés ici.
- Ils sont souvent justifiés par une stabilisation sur le lieu des études universitaires et/ou les alliances subséquentes sans connotation économique.
- Il existe d’autres contingences comme les obligations des militaires ou des gendarmes, des enseignants, l’établissements des cabinets ou officines, etc.
- Les cas marginaux sont nombreux et au vingtième siècle, totalement incontrôlables.
- On ne peut donc distinguer que les grands mouvements, dont de nombreux partent de Buvrinnes par exemple, ceux qui ont créé de véritables nouveaux établissements communément appelés branches ou souches, au dix-neuvième siècle.
DANS NOTRE ETUDE, NOUS AVONS CONSIDERE DIX AUTEURS PRIMITIFS, DONC DIX SOUCHES; IL EN DECOULE DIX GENEALOGIES DESCENDANTES |
SOUCHE D’AUGER
- Auger (de) Pourbaix est très connu comme étant le co-fondateur du charbonnage du Grand Conduit (Bois-du-Luc), en Houdeng. Avec ses deux épouses et ses nombreux enfants, il a créé la plus prolifique des descendances, toutes impliquées dans les affaires de charbonnage au titre d’héritier des parts originales.
- Une grande partie de la descendance est restée locale.
- Sinon, notons la création de branches au Roeulx, à Soignies, à Saint-Vaast, à Mignault, à Lessines, à Binche, à Thieu, à Bruxelles et à partir de Damprémy, la deuxième souche américaine
SOUCHE DE BARTHELEMY
- Une grande partie est restée locale. Mais il y eut la création d’une branche à Leval dont est issue la première branche américaine, à Mont-Sainte-Aldegonde, à Waudrez, à Carnières, à Piéton, à Ressaix, à Charleroi. Via les villages de Buvrinnes, puis de Thulin, création de la branche dite orientale et les alliances avec les familles aristocratiques sino-belges, japonaises et belges.
SOUCHE D’ANTOINE
- Les familles issues d’Antoine n’étaient pas impliquées dans le phénomène ‘ charbonnage ’. Elles se sont très fortement dispersées.
- Les branches de dispersion traditionnelles ont porté au Roeulx, à Saint-Vaast, à Carnières, à Chapelle, à Harmignies-Basècle, à Fayt-lez-Seneffe, à Tournai, à Mons-Noirchain, à Bruxelles, à Haine-Saint-Paul.
SOUCHE D’ANTOINE
- Mais c’est encore de Buvrinnes que sont parties différentes souches: la première et la seconde souche française, la souche polonaise. A partir de Trazegnies, la souche africaine.
- A l’heure actuelle, nous devons avouer que nous ne connaissons pas avec précision les raisons qui provoquèrent ces migrations à partir du banal et tranquille village de Buvrinnes, près de Binche.
SOUCHE DE JEAN
- La souche de Jean, dont nous ne connaissons guère de traces aujourd’hui est restée locale et n’a créé qu’une branche en Saint-Vaast.
SOUCHE DE JEAN-JOSEPH
- Le vicomte de fonction Jean-Joseph Pourbaix, fils de Thomas, ne semble n’avoir créé que des souches à Saint-Vaast, à Buvrinnes et à Bruxelles. Le restant de la population résiduelle est restée locale ou s’est faiblement dispersée.
SOUCHE D’AMAND DE POURBAIX
- Il n’a été crée que des branches à Trivières, à Saint-Vaast et à Péronnes.
SOUCHE DE MICHEL
- Il n’a été crée que des branches à Boussoit, à Ville-sur-Haine et à Binche
SOUCHE DE JEAN-BAPTISTE
- Il n’a été crée que des branches au Fayt, à Henripont et à Seneffe
SOUCHE DE CHARLES
- Il n’a été crée que des branches à Bois-d’Haine, à Estinnes et à Herchies
SOUCHE DE JACQUES
- Il n’a été crée qu’une branche à Estinnes dont on ne sait ce qu’elle est devenue.
CONCLUSIONS
- Les familles Pourbaix ne se caractérisent que par l’appartenance originelle au milieu des charbonniers.
- Certains descendants des maîtres fondateurs sont restés des locaux et ils ont été mineurs jusqu’en 1975.
- Sauf les possesseurs de parts ou ceux qui les avaient revendus judicieusement, les familles des mineurs ou issues des mineurs sont modestes.
- Idem pour les familles qui sont parties vers les métiers gravitant autour de l’industrie charbonnière (chemin de fer, verrerie, métallurgie, faïencerie, etc.).
CONCLUSIONS
- Toutes les autres familles dispersées ont pénétré tous les milieux, quels qu’ils soient.
- Les hauts grades universitaires, militaires, ecclésiastiques ou économiques ont été atteints ainsi que dans la magistrature
- Les mineurs de fonds ou de surface, les artisans, les faïenciers, les verriers, les métallos, les artistes, les scientifiques, les employés, les petites mains ne se comptent plus.
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Christian Goens - La Louvière - Belgique -2005
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