Christian Goens
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Il semble évident que la vie de Paul Splingaerd ait été réglée par l'existence de ses enfants. Autrement dit, s'il n'avait pas eu d'enfants, nous ne le connaitrions pas aujourd'hui car ce sont eux qui ont fait le plus pour le faire connaître.
Toute sa vie, Paul Splingaerd a été obsédé par son besoin de gagner de l'argent, non pas par ambition personnelle mais pour nourrir sa famille. Et si l'on observe qu'il a consacré les dernières années de sa vie précisément pour son ambition personnelle, c'est par soucis d'assurer sa retraite et celle de Catherine lorsqu'il aurait 65-66 ans.Pour le généalogiste qui n'est pas précisément le biographe du mandarin, il lui semble important de bien analyser la vie de ses descendants pour mieux apprécier ce qu'il nous a légué, c'est à dire mieux le connaître. C'est la raison pour laquelle la nomenclature de ses enfants et leurs descendants lui semble important. Mais, en sus, au-delà de cette nomenclature, la façon dont ils se sont comportés, leur propre cheminement social et leur état de fortune reflètent pour lui (le généalogiste) la manière d'être et la vision de la vie qu'avait l'ancêtre (Paul Splingaerd).
C'est la raison pour laquelle le généalogiste consacre beaucoup de temps à retrouver chez les descendants les qualités et les défauts éventuels qu'ils tiennent de leur ascendant. C'est ainsi que l'esprit d'aventure, l'esprit de famille, la mobilité géographique, une certaine fierté voire une certaine vantardise, le don des langues par exemple se retrouvent chez beaucoup de ses descendants. On peut également noter l'attachement à la religion catholique romaine (même chez les Chinois), avec, chez certains, une grande piété et un attachement certain aux traditions familiales et au souvenir des anciens.
C'est sans doute la raison pour laquelle les descendants ont conservé une si grande quantité de documents familiaux et de photographies.
Mais la famille n'est pas seule a avoir conservé ces documents de base. Les Scheuts nous ont conservé la correspondance de Paul Splingaerd et les Auxiliatrices les nombreuses photographies des quatre sœurs qui sont rentrées dans leurs rangs.
Nous devons à l'archiviste actuelle de la congrégation des Soeurs Auxiliatrices des Ames du purgatoire la communication de nombreuses photographies de l'époque de la Chine. Je vous invite à regarder ces images qui témoignent d'un passé qu'il serait dommage d'oublier.
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