Billet d'humeur février 2012 (2)

Paul Splingaerd et les enfants (2)

 

Il semble évident que la vie de Paul Splingaerd ait été réglée par l'existence de ses enfants. Autrement dit, s'il n'avait pas eu d'enfants, nous ne le connaitrions pas aujourd'hui car ce sont eux qui ont fait le plus pour le faire connaître.
Toute sa vie, Paul Splingaerd a été obsédé par son besoin de gagner de l'argent, non pas par ambition personnelle mais pour nourrir sa famille. Et si l'on observe qu'il a consacré les dernières années de sa vie précisément pour son ambition personnelle, c'est par soucis d'assurer sa retraite et celle de Catherine lorsqu'il aurait 65-66 ans.

Pour le généalogiste qui n'est pas précisément le biographe du mandarin, il lui semble important de bien analyser la vie de ses descendants pour mieux apprécier ce qu'il nous a légué, c'est à dire mieux le connaître. C'est la raison pour laquelle la nomenclature de ses enfants et leurs descendants lui semble important. Mais, en sus, au-delà de cette nomenclature, la façon dont ils se sont comportés, leur propre cheminement social et leur état de fortune reflètent pour lui (le généalogiste) la manière d'être et la vision de la vie qu'avait l'ancêtre (Paul Splingaerd).

C'est la raison pour laquelle le généalogiste consacre beaucoup de temps à retrouver chez les descendants les qualités et les défauts éventuels qu'ils tiennent de leur ascendant. C'est ainsi que l'esprit d'aventure, l'esprit de famille, la mobilité géographique, une certaine fierté voire une certaine vantardise, le don des langues par exemple se retrouvent chez beaucoup de ses descendants. On peut également noter l'attachement à la religion catholique romaine (même chez les Chinois), avec, chez certains, une grande piété et un attachement certain aux traditions familiales et au souvenir des anciens.

C'est sans doute la raison pour laquelle les descendants ont conservé une si grande quantité de documents familiaux et de photographies.

Mais la famille n'est pas seule a avoir conservé ces documents de base. Les Scheuts nous ont conservé la correspondance de Paul Splingaerd et les Auxiliatrices les nombreuses photographies des quatre sœurs qui sont rentrées dans leurs rangs.

Nous devons à l'archiviste actuelle de la congrégation des Soeurs Auxiliatrices des Ames du purgatoire la communication de nombreuses photographies de l'époque de la Chine. Je vous invite à regarder ces images qui témoignent d'un passé qu'il serait dommage d'oublier.

 

Les religieuses Splingaerd à Shanghai

It seems clear that Paul Splingaerd's life has been resolved by the existence of his children . In other words , if he had not had children , we should not know it today because it is they who have done most to make him known .
Along his life , Paul Splingaerd was obsessed with his need to earn money , not by personal ambition but to feed his family . And if you look he has devoted the last years of his life precisely to his personal ambition is for the sake of ensuring his retirement and that of Catherine when he had 65-66 years in Kalgan or Beijing.

For the genealogist who is not exactly the biographer of Mandarin , it seems important to analyze the lives of his descendants to better appreciate what he has left us , that is, know him better. This is why the nomenclature of his children and their descendants seemed important . But , in addition , beyond this nomenclature , how they behaved , their own journey and their social status reflect fortune for him ( the genealogist) way of being and outlook on life had the ancestor ( Paul Splingaerd ).

This is why the genealogist spends a lot of time looking in the offspring the qualities and defects which they have from their ascendancy . Thus the spirit of adventure , a sense of family , geographic mobility, a certain pride or boasting some , the gift of tongues for example are found in many of his descendants . One can also note the attachment to the Roman Catholic religion ( even in Chinese ), with , in some, great piety and a certain attachment to family traditions and memories of old .

This is probably the reason why the descendants have retained a large quantity of documents and family photographs .

But the family is not alone having preserved these documents. The Scheuts have preserved correspondence of Paul Splingaerd and Auxiliatrices numerous photographs of the four sisters who have returned to their ranks.

We owe it to the archivist of the current congregation of the Sisters of Auxiliatrices, the communication of many contemporary photographs of China . I invite you to look at these images that reflect a past that would be a shame to forget .

 

Les religieuses Splingaerd à Shanghai

Christian Goens

 

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