LE KIMONO DE CATHERINE LI-SPLINGAERD
Nous devons à Ana Clara Paternoster, arrière-petite-fille de Catherine, la femme de Lin Fuchen, d'avoir conservé religieusement ce kimono tout à fait représentatif de celui d'une femme de mandarin de haut niveau puisque l'on peut observer l'envol de grue sur la broderie centrale. Merci à Ana Clara
Le 'carré mandarin' (mandarin square) qui est le signe extérieur du niveau du fonctionnaire durant l'Empire Qing.
La grue ou l'envol de grue est attribué au plus haut niveau du mandarinat
La femme du mandarin aisé porte les mêmes attributs que son époux, à la fin de l'Empire Qing. Comme exemple, l'épouse de Li Hongzhang; il était l'homme le plus riche d'Asie et était presque aussi puissant que l'empereur. Néanmoins son buzi était exactement le même que celui de Catherine, avec la grue. |
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Le busi de Paul Splingaerd d'après une photo en noir et blanc
voir éventuellement compléments http://www.goens-pourbaix.be/multima-pourbaix/Mandarijn/gal-paul/galerie-paul.htm
Détail des manches
La blouse de Catherine
Ana Clara ne nous a pas encore fait de commentaire concernant l'origine de cette robe. C'est la même, ou elle est très proche, que celle que l'on observe sur la grande photo de Catherine de 1906.
Alors, pourquoi la famille Paternoster? Cela semble assez évident lorsque l'on sait que Catherine a vécu longtemps avec sa fille Lucie (la femme d'Albert Paternoster) à Tientsin, jusqu'à son décès (1918). Lucie l'aurait ensuite donné à Alphonse ou son frère lorsqu'ils sont partis vers le Vénézuela.
Sur les deux photos extérieures, qui sont plus tardives que la photo centrale, on constate que les manches sont différentes. La robe conservée correspond donc d'avantage à celle de 1906, au centre. Mariage de Catherine et mariage de Lucie (dates imprécices).
MERCI ENCORE A ANA CLARA PATERNOSTER (Vénézuela)
Christian Goens - La Louvière - Belgium - july 2008 - modify june 2013- tous droits réservés