DOCUMENTS de l'ENFANCE DE PAUL SPLINGAERD
Malgré les quelques renseignements que nous avons sur la petite enfance de Paul, nous avons peu de données concernant son enfance et son adolescence. C'est la raison pour laquelle le moindre témoignage concernant ces périodes est fascinant. Paul en né à Bruxelles en 1842 d'une mère qui était trop malheureuse pour le garder et l'élever. Ce n'était probablement pas une mauvaise femme, mais elle a abandonné son enfant. Il est probable que la façon dont elle vivait, sans doute dans une pauvreté extrême, ne lui permettait pas d'envisager d'élever un enfant.
Voici son acte de naissance venant de la Ville de Bruxelles (N° 1376 - 12 avril 1842)
from Anne Splingaerd-Megowan - Los Angeles
Le texte intégral en français se trouve reproduit dans l'ouvrage de Josef Spae, page 14.
Il nous apprend peu de choses sinon que la mère de l'enfant a accouché le même jour à 4 heures du matin à la rue de l'Evêque section 5 N° 2. Elle est femme de chambre et normalement domiciliée rue de Laeken Section 4 N° 81.
Deux jours plus tard, elle abandonne l'enfant dans le tour d'abandon de l'Hospice et il est trouvé vers midi. (Procès Verbaux de l'An 1842, Enfants Trouvés). Il fut baptisé le 14 avril et resta à l'Hospice encore quelques temps.
Il sera placé à partir du 24 mai chez François Depré(e) qui habitait le village d'Ottenburg, dans la Province de Brabant. En qualité d'enfant trouvé/anbandonné, il est pris en charge par la Ville de Bruxelles et l'Etat qui assurent la tutelle et indemnisent les familles qui ont accepté d'élever l'enfant. Cette institution date du Moyen-Age.
Voici les documents comptables qui permettent de se rendre compte de l'évolution de l'enfant au travers des années et des montants alloués aux parents adoptifs.
from David Rosier - Belgium via Anne Splingaerd-Megowan - Los Angeles
from David Rosier - Belgique via Anne Splingaerd-Megowan - Los Angeles
Ces documents proviennent des 'Archief OCMW - Brussel' et sont arrivés chez Anne Splingaerd grâce à Monsieur David Rosier.
Le premier fait état de la délivrance des 'trousseaux'. Premier âge, second âge et troisième âge. Ce dernier commence en juillet 1844. Il est suivit par les trousseaux délivrés pendant le quatrième âge (7 à 12 ans), soit de 1848 à 1854.
Le second correspond aux montants des allocations. Par exemple, en 1842, 49,44 francs, 1844, 48,8 francs, 1845, 46 francs, etc. Il existe certainement d'autres pages non photographiées.
On sait que vers cette dernière époque, l'enfant est passé sous la garde de la famille Vandeputte. On ignore si des trousseaux et une pension ont continué à être octroyés.
Christian Goens - La Louvière - Belgium - augustus 2008 - tous droits réservés