Splingaerd tales from Jean-Pierre Keet

 

These stories were told to me when I was an infant at my mother's knee.  My mother Marie-Madeleine nee Splingaerd was the eldest daughter of the eldest son of Paul Splingaerd, the Belgian Mandarin.

 

My mother would say that my great-grandfather was a bit of a show-off.  When he had become established socially, he would often invite local Chinese dignitaries to his home.

 

He had one of the first telephones in China.  Once, the Viceroy who helped run China with the Empress Dowager asked Paul how the telephone worked.  Paul said, well it's like this, calling his favourite dog Bruno to his side.  He gave Bruno's tail a sharp pinch and Bruno yelped.  "You see", said Paul "if you tweak one end, the other end will answer no matter the intervening distance".  I remember my mother imitating her grandfather recounting the tale and how her grandfather showed how the Viceroy nodded in dignified assent.

 

Paul Splingaerd had one of the first gramophones in China.  It was his practice after hosting local dignitaries at his home to engage in the usual conversation and brandies, cigars in the smoking room.  One evening Paul asked if they would like to see this European invention.  They showed polite enthusiasm.  The gramophone was set in the centre of a large room.  Paul Splingaerd cranked it up and the turntable started.  Each Mandarin was invited to inspect it at close quarters but only one by one, in case the fragile instrument was damaged.  They inspected, nodded, bowed and left.  Paul was surprised that they made their excuses so early because they would usually linger longer. Paul sent his servants around to the staff of the other dignitaries the next morning to ask why the dinner party had broken up so soon.  Back came this reply: "your guests felt bemused and perhaps a little insulted because they thought that the music and the voice that they could clearly hear on the gramophone, although felicitous, was meant only for dogs!  Apparently they had all seen the (HMV) His Master's Voice insignia of a small dog recognizing his master's voice.

 

Paul used his quirky, quick thinking eccentricity, with the help of his red setter dog Bruno, to convert Christians.  One day Paul made a wager to say that Catholic faith was so pervasive that even his dog kept to the observance of not eating meat on Friday.  He had an assembly of converts before him.  They seemed quite keen that he prove the point.  Paul told them to return the next Friday at midday.  After the Angelus, he called Bruno, tendering a luscious steak in his hand.  Bruno bounded up enthusiastically to the steak, then suddenly put his tail between his legs and slinked away.  The Chinese converts were both impressed and dumbfounded.  Splingaerd's dog's good example encouraged them to forego meat on Fridays.  Later, Paul confided to my mother that he had taught Bruno to accept food only from his right hand.  On that particular Friday he had tendered the steak in his left hand.

 

Coming Soon……..

 

Other stories:

 

How Paul boasted that his dog Bruno was so obedient that he would prefer mustard to meat.

 

How Paul disappointed his eldest son Alphonse by taking away a pony present.

 

How Paul as an itinerant judge gave unusual judgements.

 

E.g. how he judged the pig and saved a tinker's livelihood.

 

How he made a judgement against one partner, whose other three partners were maliciously trying to bankrupt him.

 

How Paul explained to the Viceroy why he had so many children by one woman whereas the Viceroy had so few children by several women.

 

TEXTE FRANCAIS

 

Les contes Splingaerd de Jean-Pierre Keet

Texte de Jean-Pierre (John Keet) traduits en français

Ces histoires m’ont été racontées quand j'étais un enfant sur les genoux de ma mère. Ma mère, née Marie-Madeleine Splingaerd était la fille aînée du fils aîné de Paul Splingaerd, le mandarin Belge.

Ma mère me disait que mon arrière grand-père était un peu un matamore. Quand il fut établi socialement, il invitait souvent des dignitaires chinois à son domicile.

Il avait l'un des premiers téléphones de Chine. Une fois, le vice-roi qui a aidé à organiser la Chine avec l'impératrice douairière demanda à Paul comment le téléphone fonctionnait. Paul lui dit : « c’est comme ceci » en appelant son chien préféré Bruno à ses côtés. Il pinça fortement la queue de Bruno et celui-ci glapit. "Tu vois", déclara Paul "si vous modifier l'une des extrémités, l'autre extrémité répondra, peu importe car la distance n’intervient pas".

Je me souviens de ma mère qui imitait son grand-père racontant le conte et la façon dont son grand-père a montré comment le vice-roi hocha la tête en signe d'assentiment dans la dignité.

Paul Splingaerd eut l'un des premiers gramophones de Chine. Il avait l'habitude lorsqu’il accueillait des dignitaires locaux à son domicile à s'engager dans la conversation habituelle avec les eaux de vie et les cigares dans le fumoir. Un soir, Paul demanda s'ils aimeraient voir cette invention européenne. Ils montèrent un enthousiasme poli. Le gramophone fut installé dans le centre d'une grande salle. Paul Splingaerd tourna la manivelle et le plateau commença à tourner. Chaque Mandarin fut invité à inspecter de près, mais seulement un par un, pour le cas où l'instrument fragile pu être endommagé. Ils ont inspecté, hoché de la tête, saluèrent et sortirent. Paul fut surpris de constater qu’ils s’excusaient si tôt parce qu'ils devaient normalement s'attarder plus longtemps. Paul envoya ses serviteurs vers le personnel des autres dignitaires le lendemain matin pour demander pourquoi le dîner avait été rompu si tôt. En retour, il eut cette réponse: "vos invités se sont sentis perplexe et peut-être un peu insultés parce qu'ils pensaient que la musique et la voix qu'ils pouvaient entendre clairement sur le gramophone, bien heureuse, étaient destinés seulement pour les chiens Apparemment, ils avaient tous vu le sigle ‘His Master's Voice’ représentant un petit chien écoutant la voix de son maître.

Paul utilisait d’une façon bizarre et excentrique les réflexes de son chien Bruno pour convertir les chrétiens.

Un jour, Paul fait le pari de dire que la foi catholique était si répandue que même son chien était tenu au respect de ne pas manger de viande le vendredi. Il avait un ensemble de convertis avec lui. Ils semblaient très envie qu'il le prouve. Paul leur dit de revenir le vendredi suivant à midi. Après l'Angélus, il a appelé Bruno, un succulent steak à offrir dans sa main. Bruno bondit avec enthousiasme vers le steak, puis soudainement mis sa queue entre les jambes et s’éloigna. Les Chinois convertis étaient à la fois impressionnés et stupéfaits. Cet exemple du chien de Splingaerd les a encouragés à renoncer à la viande le vendredi. Plus tard, Paul confia à ma mère qu'il avait appris à Bruno de n’accepter seulement sa nourriture de sa main droite. Sur ce vendredi particulier, il avait présenté le steak dans sa main gauche.

D'autres histoires:

Comment Paul s'est vanté que son chien Bruno était si obéissant qu'il préférerait de la moutarde à la viande.

Comment Paul déçu son fils aîné Alphonse en enlevant un cadeau poney.

Comment Paul en tant que juge itinérant a rendu des arrêts inhabituels.

Par exemple, comment il a jugé le porc et sauvé la vie d’un chaudronnier.

Comment il a fait un jugement contre l'un des partenaires, dont les trois autres partenaires avaient malicieusement essayé de le conduire à la faillite.

Comment Paul a expliqué au vice-roi pourquoi il avait tant d'enfants par une femme alors que le vice-roi avait si peu d'enfants de plusieurs femmes.

 

Merci à Jean-Pierre Keet

dec 18 2010