le nom chinois de Muller: Mu-Lei (ou Mu-Lai - 穆赉 )
Jean-Jacques Muller est un des spécialistes recrutés par Paul Splingaerd lors de son retour en Belgique en 1906. Il était avec lui à Xi'an lors de son décès. Il semble qu'il soit resté en Chine environ un an car une lettre nous apprend qu'il sollicite un congé de son administration jusqu'au 30 septembre 1907, quelques temps après son retour. Il était à cette époque professeur de technologie aux Ecoles supérieures des textiles et professionnelle de la ville de Verviers, en Belgique.
Son rôle à Lanzhou était de remettre en service l'usine de filature qui avait été construite par des Allemands mais qui était à l'arrêt suite au manque d'expertise des dirigeants chinois.
Jean-Jacques Muller est retourné une seconde fois en Chine au plus tard fin de l'été 1908. Un an plus tard il se marie avec Pauline Splingaerd, la jeune soeur d'Alphonse Bernard Splingaerd.
from Robert Muller Belgium
Le mariage eut lieu le 5 juin 1909, probablement à Lanzhou, en présence du frère de Pauline, Alphonse Splingaerd que l'on voit à droite, et une série de personnages appartenant à la filature, y compris des Chinois et les ingénieurs du pont.
Jean-Jacques Muller, un inconnu, sans doute un prêtre (Van Belle, CICM ?), Madame Denise Scaillet portant un bébé, Mademoiselle Geerts, Alphonse Splingaerd et le Père Leo Van Dijck. Lanzhou, vers 1910.
Philomene Splingaerd-Cox's album
Pauline Splingaerd, fille du mandarin Lin Fuchen et épouse du Belge Jean-Jacques Muller, avec sa fille Jeanne en 1910
Philomene Splingaerd-Cox's album
Cette magnifique photo nous présente, à Lanzhou, une petite scène de famille où l'on nous présente sans doute l'enfant Muller, comme pour un baptême. A gauche, on croit distinguer R. Vahrenkampf, puis un européen (au cigare) qui est peut-être Larbanois, le directeur européen de l'usine textile, puis Alphonse Splingaerd et sa soeur Pauline; à côté d'elle, son mari Jean-Jacques Muller. Vers 1909.
Philomene Splingaerd-Cox's album
Pauline Splingaerd, Jeanne Muller et son père, Jean-Jacques Muller. Vers 1911 à Lanzhou.
Philomene Splingaerd-Cox's album
Pauline Splingaerd, sa fille Jeanne Muller et son mari Jean-Jacques Muller. Lanzhou vers 1911. Cette photo d'une famille qui semble heureuse va bientôt être plongée dans la tourmente de la révolution chinoise.
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Jean-Jacques Muller serait mort (à Forest-Bruxelles le 19 octobre 1918) de la grippe espagnole ou de septicémie en quelques jours, à la fin de la guerre européenne de 1914-1918, alors qu'il était prisonnier comme otage de la ville de Tournai (Belgique). Directeur d'une institution d'enseignement, nous pouvons voir et assister à un hommage qui lui fut rendu à une date imprécise, devant sa tombe (probablement au cimetière de Forest - Bruxelles qui se trouve en fait à Alsemberg).
