Voici ce que son arrière-petit-fils Jean-Louis nous a confié à son sujet:
Omer Pourbaix, peintre en bâtiment, habitait à Chapelle-lez-Herlaimont (probablement vers 1890).
En ce temps-là, il fallait de la craie (blanc d'Espagne) pour faire les couleurs. Et cette craie, il l'achetait à Harmignies, à une exploitation artisanale qui lui fournissait de la craie lavée: la carrière La Marnière, disparue aujourd'hui.
Vu que l'exploitation était artisanale, il y avait des difficultés d'approvisionnement. Et c'est ainsi qu'il se rendit sur place, en vue de sonder le terrain, ce qui est très facile à Hamignies; il le fit avec l'aide d'un habitant du village.
Dès qu'il se rendit compte de la facilité d'extraction de la matière première, il fonda en 1906 une exploitation de craie lavée et de craie cuite de four à chaux; les moyens financiers furent apportés par la famille (sa femme et ses belles-sœurs célibataires!). Les sous-produits de son exploitation étaient alors vendus à une cimenterie de Cronfestu, disparue aujourd'hui.
Comme les sous-produits étaient vendus à bas prix et que cet homme, comme le montre l'histoire, avait l'étoffe d'un entrepreneur, il décida, pour accroître la marge brute sur ses produits, de construire un petit four à ciment, tout en abandonnant d'un autre côté l'exploitation de ses premiers fours à chaux. C'était en 1928; ce fut également cette année que fut créé la Cimenterie d'Harmignies sous la forme d'une société anonyme. Il décéda en 1931.
Ses fils Jean et Robert, et petits-fils ont fait prospérer l'entreprise pour la conduire à ce qu'elle représente aujourd'hui; son troisième fils s'installa à Basècles.
Vue aérienne des installations d'Harmignies à notre époque
Omer Pourbaix (1866-1931)
N'ayant pour l'instant que de contacts avec une partie de la famille, nous ne donnons que les dates des personnages décédés, par discrétion.
Comme on le voit, seul Vincent R. est en mesure de poursuivre la lignée des Pourbaix de ce phylum.
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