POURBAIX Bernard, chanoine au Roeulx

 

ELEMENTS GENEALOGIQUES

Pourbaix Bernard ° Houdeng-Aimeries 17/02/1738, prêtre, décédé à Le Roeulx le 17 frimaire an XII (9/12/1803)

fils de Charles Augustin Joseph Pourbaix ( (1771-1779), receveur et de HENRY Marie Françoise (1708-1775)

fils de Jean Joseph Pourbaix (1686-1741), maître des fosses et de SIMON Marie Nicole (1688-1765), inhumée dans l'église

fils de Auger Pourbaix, maître des fosses (1656-1724) et de RENSON Jacqueline (+ 1696)

fils probable de André Pourbaix et de JACQUES Marguerite

 

Voici ce que l'on peut lire dans "Le Clergé du Diocèse de Tournai" (Joackim Vos, tome V, page 79) : " C'était un prêtre pieux et instruit. Il naquit à Houdeng-Goegnies le 17 février 1738. Il fit ses humanités d'abord à Binche et puis au Roeulx. Il étudia la dialectique à Mons, la philosophie deux ans à Louvain où il suivit aussi le cours de théologie pendant sept ans. Il passa ensuite un an au séminaire de l'archevêché de Cambrai, à Beuvrage, pour terminer ses études théologiques et se préparer à recevoir les ordres sacrés. Il fut ordonné prêtre à Cambrai le 28 mai 1763 par Monseigneur d'AIGNEVILLE. Il prit à Louvain le grade de bachelier formé en théologie. Il obtint en 1766 un bénéfice à l'église de Notre-Dame de la Chapelle au Roeulx. Après la suppression des institutions religieuses, il continua à séjourner au Roeulx et devint le chapelain du prince de SOLRE. Il remplissait encore cette fonction en 1802 ".

Ses appartements chez le prince de Solre, en fait, étaient probablement dans les dépendances du château et non au château même. Puisqu'il était bénéficier de Notre-Dame de la Fontaine, il devait disposer, en tout ou en partie du bénéfice institué le 20 septembre 1747 par Ferdinand Gaston Joseph Alphonse, duc de CROY et il avait la jouissance d'une maison située près de la porte principale d'entrée de l'enclos du parc (Recherches historiques sur le Roeulx, in A.C.A.M., tome XXII p.72). En outre, le bénéficiaire de Notre-Dame de la Fontaine retenait les 9/10 èmes du tiers de la grosse dîme de Thieusies, soit 309 florins (op.ct., p. 172). Un autre bénéfice lui donnait 200 florins par an à charge de chants (op.ct., p.172). Un autre lui donnait 300 florins plus encore 75 florins à charge de toucher l'orgue de la chapelle et pour enseigner la musique et le chant aux enfants de chœur. Il jouissait de 127 florins 15 patards sur la recette domaniale du Roeulx pour dire la messe tous les jours dans la chapelle castrale. Tous ces bénéfices furent supprimés par la loi du 15 fructidor an IV (op.ct., p.173), mais il semble évidemment que, même si le chanoine ne perçut pas l'entièreté des bénéfices précités, que notre révérend avait de quoi vivre largement.(le florin valait 2 livres et en 1812, la livre donnait 90 centimes (0,90 francs) de la République. A la fin du XVIII ème siècle, un ouvrier charbonnier ne gagnait pas une livre par jour, disons 250 à 300 livres par an).

 

 

signum Bernard Jh. Pourbaix, prêtre

De Bernard Pourbaix, nous possédons deux testaments dont le dernier fit loi. Il vivait dans ses quartiers du château avec sa cousine Marie Françoise PARY dont il fit sa légataire universelle et qui lui survivra. Mais il ne lui légua que l'usufruit de son immobilier et tout son meublant (les parts de charbonnage sont considérées comme immobilier), à charge pour elle de les transmettre à Sébastien Pourbaix, son neveu (son frère Martin est déjà décédé) et à ses neveux et nièces issus de ses deux sœurs (Robertine et Marie Joseph).

Donc, il vivait dans des quartiers au château du Marie Emmanuel Maximilien de CROY, prince de SOLRE, qui avait acheté le domaine et la seigneurie du Roeulx à une douairière de la famille pour la somme fabuleuse de 2.220.000 livres, en 1793.
Il n'existe pas de différence fondamentale entre le premier et le second testament. Le second est dicté devant témoins le 12 brumaire de l'an XII, c'est-à-dire le 4 novembre 1803, soit un mois plus tard que le premier. La différence essentielle réside dans l'exécuteur testamentaire qui devient André Joseph PARY, receveur au charbonnage de la Barette de Houdeng-Goegnies et qu'il insiste davantage sur le fait que la cousine agapète doit être considérée comme usufruitière des actions et les neveux comme nu-propriétaires.
Au décès du "de cujus", le 17 frimaire an XII, soit le 9 décembre 1803, le notaire, à la requête de André Joseph PARY, exécuteur testamentaire, interpella Marie Françoise PARY qui présenta un chassereau de rente et un acte échevinal. Tels furent les papiers trouvés en maison mortuaire et la cousine déclara que s'il en avait existés d'autres, ils auraient pu être égarés lors du temps où le prêtre abandonna son domicile lors du passage des armées françaises au Roeulx. A ce sujet, on se rappellera que les soldats ont tenté de bouter le feu au château, mais que par une chance inouïe pour notre patrimoine architectural, le château échappa au désastre, les brûlots d'amorçage s'étant éteints.

Qui sont ces gens? Ils sont les enfants, petits-enfants de Charles Augustin Joseph Pourbaix qui avait épousé à Houdeng-Aimeries le 07/02/1736 Marie Françoise HENRY. Des ci avant nommés, on déduit que trois des enfants de Charles Augustin sont décédés sans postérité avant 1803. Il est un des petits-fils d'Auger Pourbaix par Jean Joseph et Marie Nicole SIMON. Quant à la cousine Marie Françoise PARY, elle est la fille de Marie Marguerite Pourbaix qui avait épousé le 15/02/1746 Henry PARY. Marie Françoise est donc bien la cousine germaine du prêtre.

La part de charbonnage ici cédée n'est pas spécifiée; on sait que, au maximum, Charles Augustin retenait par succession 1/9 d'1/9 du 1/10 d'Auger. Bernard Joseph céda donc au moins une fois 1/4 du 1/9 du 1/9 du 1/10. Par simple succession de son père, le chanoine devait posséder au moins 1/3240 ème de part.

Le partage des biens du chanoine Bernard Pourbaix.

Mais l'analyse qui va suivre va nous permettre d'apprendre davantage. Marie Robertine Pourbaix avait épousé ANDRE Pierre Joseph à Houdeng-Aimeries le 23/11/1762; elle était née le 5 février 1740; elle épousa en secondes noces un HUBERT Philippe Joseph. Quant à Martin Joseph, il avait plusieurs enfants, mais le seul que le prêtre dote est Sébastien qui était né naturel. Marie Joseph Pourbaix avait épousé HAYE Jean Joseph le 09/10/1775; il épousera DRUGMAND Marie Catherine après le décès de la première.

Mais dans les mois et les années qui suivirent, les enfants ANDRE vont vendre la part leur venant du prêtre; elle sera presque invariablement de 1/6 d'1/3 d'1/92 ème.

Marie Claire ANDRE, femme MALENGRE, vend à cette date (notaire Masson, dossier 2771, A.E.Mons - Vente par Marie Claire ANDRE le 09/12/1808, acte n°29) à Jean Joseph HUWAERT de Strépy, le 1/6 d'1/3 d'1/92 ème d'action des Houillères du Bois-du-Lucq, pour la somme de 1.042 francs de mobilier et 100,85 francs pour le foncier. Le 1/6 ème est le partage des six enfants ANDRE, le 1/3 est le partage en trois des actions de Bernard Pourbaix. Notons que cette part ne peut provenir de son propre père qui n'en avait normalement que 1/9 d'1/90, en qualité de petit-fils d'Auger. Par quel truchement ce 1/92 ème était-il en sa possession? La part cédée, sur la base d'1/92 est une 1/1656 ème. Notons en passant que le capital de la société est ici apprécié à 1.892.559,60 francs: les actions se vendent à prix d'or!



Les héritiers de Bernard Pourbaix.

En ce qui concerne la succession HAYE, nous avons également un acte: Marie Joseph POURBAIX, épouse HAYE est certainement décédée avant 1784 (archives notariales dossier 3012 du dépôt du notaire De Quanter, divers anciens, acte du 7 may 1784 passé devant les féodaux d'Hainaut à Houdeng-Goegnies, signé Dauchot et Delattre, hommes de fief). Contrat de mariage entre Jean Joseph HAYE de Houdeng-Goegnies, veuf en premières noces de Marie Joseph POURBAIX et Marie Catherine DRUGMAND. Il a retenu 4 enfants de son premier lit; sa future sera héritière usufruitière de toutes les quotités parts qu'il a à ce jour tout venantes de ses acquêts et autres dans les Charbonnages et machines d'Houdeng et de ses annexes. Après le décès des deux conjoints, les parts devront être partagées entre tous les enfants. Donc, il faut croire que la dame DRUGMAND est déjà décédée en 1806 et qu'il n'y a pas eu génération du second lit. A moins que les enfants HAYE n'aient attaqué ce testament conjonctif; en effet, nous ne pensons pas que le père pouvait ainsi déshériter les enfants du premier lit d'un avoir qui leur venait du chef de leur mère, en partageant avec les enfants d'un lit d'une autre femme. Ceci dit pour la part des biens venant des POURBAIX. Pour les parts de Charbonnage issues d'acquêts de communauté, il n'en serait pas de même; et puis, il serait bien entendu nécessaire de savoir sous quel régime matrimonial les HAYE-POURBAIX s'étaient unis. D'autre part, on sait que sans contrat de mariage et sans donation, la femme ne relevait aucun des biens du mari, ceci sous l'ancien régime.


Toujours en ce qui concerne les ANDRE, nous avons découvert un autre acte (notaire Masson de résidence au Roeulx, acte n°105 du 29/04/1808, dossier 2771, A.E.Mons - Vnete par Jean-Baptiste ANDRE). On sait que Jean-Baptiste ANDRE, un des six héritiers ANDRE travaillait comme ouvrier en coton à Cherbourg. Dans cet acte, il délègue son beau-frère Louis MALENGREZ pour la vente au même individu Jean Joseph HUWAERT de Strépy, de sa propre part soit 1/1650 ème d'action de Charbonnage de Bois-du-Luc. Dans la pratique, c'est la même part que celle vendue par sa soeur Marie Robertine quelques mois plus tôt. Ici, elle est vendue pour la somme de 661,90 francs pour le mobilier et 100 francs pour l'immobilier, ce qui est un peu plus modeste que l'autre vente et donne une valeur estimée de capital de 1.257.130,- francs.
Toujours concernant cette succession des ANDRE, nous avons encore un autre acte ( notaire Masson du Roeulx, dossier 2709, acte du 06/09/1809, A.E.Mons): la série des ventes d'actions avait été inaugurée par Marie Claire ANDRE, épouse PILETTE Jean-Baptiste; en effet, ils avaient vendu leur part, soit également le 1/6 du 1/3 du 1/92 ème = 1/1656 ème à Jean Célestin THIRIAR, rentier à La Hestre, pour la somme de 761,90 fr, ce qui donne une évaluation du capital à 1.261.706,40,- francs. On voit combien cette estimation est variable. Dans cet acte, on dit que cette part provient de Bernard POURBAIX leur oncle. Ceci est étonnant; il faut croire que c'est donc celui-ci qui avait effectué l'accumulation de parts. Malheureusement, jamais la valeur de la part cédée par Bernard Joseph POURBAIX n'est citée. Mais on pourrait retenir ceci: normalement, par son père, le prêtre devait posséder le 1/4 du 1/9 du 1/90 ème, soit 1/3240 ème par Charles Augustin Joseph, pour autant que ce dernier n'avait pas fait d'achat. Mais si toutes les parts ANDRE ne viennent que du prêtre, sans qu'il en vienne rien de Charles Joseph, ce qui est d'ailleurs fort improbable, c'est forcément qu'il en avait acheté, et cette part du prêtre devait être énorme puisque les 6 parts à 1/1656 ème d'ANDRE Pierre Joseph étaient le 1/3 de l'héritage de Bernard Joseph. La part cédée par l'ecclésiastique devait être exactement de 1/92 ème, ce qui est en effet très important, vu qu'elle correspond environ à la part des enfants d'Auger POURBAIX. Nous verrons plus loin dans quelles conditions et à qui il en a acheté une partie.
Chez le même notaire, quelques jours auparavant, Bernard ANDRE et Marie Françoise ANDRE, veuve BOURGEOIS vendaient chacun à Charles Lambert RENCHON, cultivateur à Houdeng 1/6 du 1/3 du 1/92 ème, faisant 1/1656 ème chacun d'action du Charbonnage du Bois-du-Luc, action en leur possession par l'héritage de leur oncle, ce qui vérifie que les six enfants ANDRE avaient bien chacun 1/1656 ème et que c'est 1/92 ème qui est l'origine du partage. Ces deux 1/1656 ème pour la somme de 704,76,- francs.
Chez le même notaire, même jour, Louis MALANGREZ et Marie Claire ANDRE vendent une même part pour même somme (352,38 francs) au même RENCHON, part provenant également de l'héritage de leur oncle. Ce qui confirme toujours. Ainsi, toutes les parts ANDRE provenant de Bernard Joseph POURBAIX ont été cédées, ce qui est fort dommage pour leur postérité. A la suite de quoi, on est forcé de se poser la question de savoir d'où provient cette part que Marie Claire à vendu deux ans plus tard en 1808 et qui valait également 1/1656 ème. On ne sait, mais cette part a évidemment la même origine.

Pour suivre, un bref aperçu de l'origine des parts, déterminé non pas à partir des archives notariales, mais à partir des archives du Charbonnage de Bois-du-Luc.

LES PARTS DE CHARBONNAGE DE CHARLES AUGUSTIN ET DE SON FILS L'ABBE POURBAIX

Après s'être posé toutes ces questions sur l'origine des parts ci avant partagées et cédées, nous avons réuni les considérations suivantes: d'abord, il faut se souvenir que Charles Augustin Joseph POURBAIX fut jusqu'à son décès survenu à l'âge de soixante-huit ans en 1779, receveur de la société des Charbonnages de Bois-du-Luc. Et qu'il a exercé son mandat pendant quarante-cinq ans! C'est donc en sa qualité de personnage le plus important du charbonnage qu'il faut le considérer, lui et ses enfants; par exemple, Joseph, ou plutôt Martin Joseph, son autre fils qui est décédé en 1781, le père de Sébastien, a également été receveur du même charbonnage.
Et Jean Joseph HAYE, l'époux de Marie Joseph POURBAIX, s'il est entré à la dite société comme commissionnaire en 1781, suite d'ailleurs au décès de son beau-frère Martin Joseph Pourbaix, il fut nommé contrôleur le 12 mars 1781. Il faut remarquer qu'il n'est resté que dix ans à ce poste puisqu'en 1791, Jean Joseph HAYE était démissionnaire.
Et notre bon abbé Bernard Joseph? Il n'y a plus de doute: c'était un personnage de haut rang. Et un homme d'affaires avisé de surcroît. Qu'on en juge et nous trouverons par le même coup l'origine des parts dont nous avons parlé ci-avant.
Registre des résolutions de la société du Bois-du-Luc, page 78 recto et verso; assemblée du 06/05/1781: "Les héritiers de Charles Augustin Joseph POURBAIX, tels que Maître Bernard Joseph POURBAIX, prêtre et chanoine en la ville du Roeulx, Jean Joseph HAYE son beau-frère aïant épousé Marie Joseph POURBAIX, la veuve de Martin Joseph POURBAIX (MONOYER Marie Claire) et Marie Robertine POURBAIX, veuve de Pierre ANDRE, représentent à l'assemblée 9/8 pris dans les 2/90 du 1/10 des Pourbaix dans le Charbonnage et Machine à feu, qu'ils avoient acquis les premiers pour trois quarts entre eux dans les dites quotités et les deux dernières pour un quart seulement entre elles, qu'ils avoient acquis ensemble de Guillaume et d'Antoine POURBAIX leurs cousins pour le prix et somme de deux mille cent nonante-cinq livres, cinq sols une fois...."

Les cousins dont on parle sont ceux de Soignies, fils de Louis. Bernard Joseph et Jean Joseph HAYE ont ensemble 3/4 de ces 9/8 de 2/90 du 1/10, tandis que les deux femmes en ont 1/4. Cela signifie que les deux hommes ont une quotité 6/3200 ème tandis que les deux femmes en ont 2/3200 ème.

Page 78 du registre est collé un billet: "Mémoire que les sieurs Chanoine POURBAIX et Jean Joseph HAYE ont acheté un quart d'un quarantième dans les Fosses d'Houdeng, à titre d'Auger Blanquet à B:J: WATERLOT par devoir fait pardevant les féodaux le 07/06/1781".

Page 80 recto, à l'assemblée du 14 8 bre 1782 (14 octobre 1782): "Le Sieur POURBAIX, prêtre et Chanoine de la chapelle de Notre-Dame de la Fontaine en la Ville du Roeulx et Jean Joseph HAYE actuellement contrôleur de la recette du Charbonnage de la Société d'Houdeng ont fait représentation du 1/4 d'1/40 dans le 1/10 des Blanquet qu'ils ont acquis par indivi le 7 juin dernier de B:J: WATERLOT au prix de ......(sic)". Il s'agit de la part représentée par le billet. L'abbé est ici beaucoup mieux situé quant à sa qualité.

Page 81 verso, assemblée du 14/06/1795 ".....à la même assemblée ....le chanoine POURBAIX a produit un mandat par lequel le Sieur de BISEAU DE PLEUSEGHEM ( ) le constituant son procureur pour intervenir en sa place à cause du vingtième qu'il a dans la Société aux comptes et assemblées d'icelles sur le pied du règlement du 9 août 1779....".(Les de BISEAU, successeurs en la seigneurie d'Houdeng des de CERNAY, possédaient 4/10 du capital social de la société)

L'activité du prêtre vis-à-vis des affaires du charbonnage est évidente. Aussi, à l'assemblée du 11/07/1785, sont présents: B:J: POURBAIX, prêtre, André POURBAIX, André Joseph POURBAIX, André GAUTIER (entre autres). Le premier André POURBAIX agissant en qualité de procureur du comte de VILLERS AU TERTRE.(Les VILLERS AU TERTRE ont succédé aux de BISEAU par alliance. Ils furent les derniers seigneurs féodaux sur la terre de Houdeng)
Lors de l'assemblée du 14/11/1785, c'est un nommé François DUPUIS de Binche qui représente 1/242 ème qu'il a acquis de Marie Robertine POURBAIX, veuve de Pierre ANDRE pour la somme de 546 livres.
Lors de l'assemblée du 11/05/1789, l'abbé Bernard Joseph POURBAIX et Jean Joseph HAYE représentent 1/8 d'1/9 d'1/90 par eux acquis pour dix pistoles ....(suivant un contrat du 1/11/1788).
A l'assemblée du 17/06/1793....
"Le Sieur Bernard POURBAIX, prêtre et bénéficier en la ville du Roeulx représente 1/3780 venant de Jean-Baptiste POURBAIX et 1/150120 venant de Robert POURBAIX, qu'il a acquis par contrat du 17/07/1792 sur la somme de 63 livres de Philippe BLONDEAU, veuf de Marie Laurence POURBAIX".
Sur la cession de parts des gens repris dans l'acte de succession de Bernard Joseph POURBAIX, on notera que le 25/07/1807, Charles Lambert RENCHON représente à l'assemblée les parts qu'il a acquises le 02/09/1806 de Bernard ANDRE, cultivateur et de Marie Françoise ANDRE, veuve de Pierre BOURGEOIS, pour la somme de 704,- francs. Cette part représente 1/6 d'1/3 d'1/92 ème. Le 1/3 étant les trois parts réduites après la succession du prêtre et le 1/6, les parts dévolues aux enfants ANDRE.

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