Eléments compilés à partir de deux actes de 1539 et 1544 provenant du Greffe scabinal de Marche-lez-Ecaussinnes (Archives de l'Etat à Mons)
On sait que, particulièrement au seizième siècle, qu'il existait une dispersion des familles Pourbaix dans le triangle géographie tracé entre Nivelles, Charleroi et Mons (Villes de Belgique). Et que la plus forte concentration s'est manifestée dans les décennies qui suivirent autour de Le Roeulx et Houdeng. En réalité, on peut observer, particulièrement dans le cas présenté, qu'une famille peut se disperser sur une plus grande aire en moins de cinquante ans. Ainsi le sujet présente une famille éclatée entre Gouy-lez-Piéton, Lobbes et Saint-Vaast-lez-Binche. Elle possédait des biens provenant de leur patrimoine sur la juridiction de Saint-Vaast et c'est le partage et mutations de ce patrimoine qui suscita les documents présentés. Ces héritages et mutations concernent deux maisons avec terrain situées toutes deux dans le village et nous permettent de reconstituer ainsi une famille, d'après les déclarations des actes.
Les gens de la famille sont régulièrement nommés 'de Pourbaix dit Clerden', sauf quelques citations qui élude le patronyme en 'de Pourbaix' qui donne la tendance qui s'accentuera à la fin du siècle suivant d'éluder progressivement les accessoires au profit seul du 'Pourbaix' qui à subsisté jusqu'aujourd'hui si l'on fait abstraction du cas particulier des polonais.
Père inconnu de Pourbaix dit Clerden ayant des biens à Saint-Vaast-lez-Binche |
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ses trois fils uniques (partage de la succession en trois) |
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de Pourbaix dit Clerden Pierre ou Pierart de Gouy-lez-Piéton |
son frère | de Pourbaix dit Clerden Nicolle prêtre à Saint-Vaast |
son frère | de Pourbaix dit Clerden Michel, décédé avant 1544 |
| son fils | ||||
de Pourbaix dit Clerden Jehan, laboureur à Lobbes |
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On pourrait penser que Jehan serait enfant unique survivant à Michel mais rien ne nous permet de reconstituer la famille de Pierart.
AEM Archives locales N°P.1389: Marches-lez-Ecaussinnes, copie de l'ancien greffe scabinal
Enfin, pour terminer, spécifions que ces personnages ne sont pas rattachés avec les familles souches dont l'étude généalogique suivie ne commencera qu'au milieu du siècle suivant. De toute manière, avec des noms comme Pierre ou Jehan, il est dérisoire de penser de pouvoir effectuer quelques spéculations, ce ne serait pas très scientifique. Quant à la pérennité de ces deux familles à Gouy et à Saint-Vaast, elle n'existe pas et on n'en trouve plus trace à partir des régistres paroissiaux du siècle suivant.
