Adrien HAYE et Marguerite Françoise POURBAIX


Si l'acte d'inhumation de Marie Joseph POURBAIX stipule qu'elle fut inhumée dans l'église, aujourd'hui, nous n'en avons rien retenu. Elle était une des arrières-petites-filles d'Auger Pourbaix et soeur du chanoine Bernard Joseph Pourbaix du Roeulx. Décédée à l'âge de trente-neuf ans, (1744-1782), elle avait épousé en 1775, avec dispense pour le quatrième degré de consanguinité son cousin Jean Joseph HAYE, commissaire puis contrôleur au charbonnage de Houdeng. La famille Haye était probablement composée de gens aisés et nous avons conservé la pierre tombale de ses parents, celle d'Adrien HAYE et de son épouse Marguerite Françoise POURBAIX. Cette pierre se trouve dans le coin du baptistère entre le mur du porche et le mur de façade de l'église St Jean-Baptiste de Houdeng-Aimeries. Il s'agit d'une plaque de marbre blanc, assez belle et fort décorée, placée sous un Jésus de Pitié; on peut y lire les mots suivants:

D.O.M.
ICI REPOSENT DANS L'EGLISE DE SAINT
JEAN BAPTISTE A HOUDENG LE CORPS
D'ADRIEN HAYE

MORT LE 5 MARS 1782 AGE DE 81 ANS ET DE
MARGUERITE FRANCOISE POURBAIX
SON EPOUSE DECEDEE LE 24 OCTOBRE
1791 A L'AGE DE 88 ANS ET DE
MARIE ADRIENNE HAYE LEUR FILLE MORTE
LE 18 OCTOBRE 1791 AGEE DE 55 ANS
TOUTES DEUX INHUMEES DANS L'EGLISE.
ILS ONT FONDE DANS CETTE PAROISSE
A PERPETUITE 10 OBIITS ET 9
SALUTS POUR LE REPOS DE LEURS AMES
ET DE CELLES DE LEURS PARENTS ET AMIS
REQUIESCANT IN PACE
O MORTELS QUI PASSEZ,ARRETEZ
ET PRIEZ PAR VOS FRERES VOS SOIN
UN JOUR SERONT PAYES

Remarquons que la mère et la fille sont mortes à quatre jours d'intervalle. Adrien HAYE est cité mayeur de la seigneurie foncière de Saint Feuillien (pour un acte seulement) dans un acte scabinal de 1755 ( 25 novembre 1755, A.E. Mons, abbaye de St Feuillien n° 455).
Monoyer décrit cette épitaphe dans son épitaphier (page 27, n°127). On peut y constater que, curieusement, l'imprimeur n'a pas respecté la même disposition des mots que sur la pierre. Notre retranscription ci-devant reproduit le texte tel qu'on peut le lire sur le monument, y compris les coquilles et archaïsmes. Rien n'indique ou prouve que la lame funéraire se trouve au même endroit que primitivement. Mais les décès ayant eu lieu après 1779, date probable de la construction de cette église érigée à l'emplacement d'une église plus ancienne datant du XII siècle, il serait fondé de dire que la pierre ne fut pas déplacée.

Les rares spécialistes des familles Pourbaix anciennes, dont je suis, font leurs choux gras du mariage de 1775 entre Pourbaix Marie Joseph (1744-1782), et HAYE Jean Joseph car ce mariage est qualifié de consanguin au quatrième degré. D'après le droit canon, être au quatrième degré simple signifie être au quatrième degré égal. Cela signifie que pour trouver l'ancêtre commun, il faut remonter de part et d'autre de quatre générations. On verra sur le crayon qui suit que cela permettrait de prétendre que Henri Pourbaix était le frère d'Auger Pourbaix, tous deux fils de André Pourbaix et de Marguerite JACQUES.

 

Prouvera-t-on un jour de manière moins sommaire que Auger Pourbaix était fils d'André de Pourbaix? Je ne sais. En attendant, faute dès le début de nos études, d'avoir pris André de Pourbaix comme auteur de souche et d'avoir prit Auger comme auteur de la nombreuse descendance que l'on connaît, Henri est un peu écarté vu qu'il semble que sa descendance soit tombée en quenouille et il est considéré encore aujourd'hui comme étant un simple non rattaché, classé dans nos travaux comme numéro 132.

Voici, reproduits d'une façon sommaire, les éléments génalogiques connus qui concernent ces individus.

TABLEAU GENEALOGIQUE

Christian Goens - La Louvière - Belgium - 2004 - photo de l'auteur - tous droits réservés