ANECDOTE concernant BAESENS

Suite à l’absence de son mari en Chine, la femme de Tysebaert (Blanche) qui habitait Sombreffe (Belgique), écrivit de nombreuses lettres à Muller lors de son retour à Welkenraedt (Belgique).

Elle était sans ressource avec trois enfants en bas-âge, un jeune homme, une fille à l’université ; elle avait été victime d’un incendie et devait changer de maison.

Etant donné qu’elle ne recevait aucun argent en provenance de son mari de Chine, elle sollicita sa banque (refusé), les Pères Scheut (refusé) et Muller, lequel accepta avec générosité de lui donner de l’argent plusieurs fois.

Nous n’avons pas l’intention de publier ici ces lettres, étant du domaine privé et, à la limite, rien à voir avec la famille Splingaerd

Mais nous y avons découvert des éléments qui intéressent la famille Splingaerd, d’une façon extraordinaire et détournée. Elle était en relation avec le Commandant Baesens !

Après lui avoir écrit, le militaire vint la voir à Sombreffe, disant qu’il connaissait et avait vu Louis Tysebaert en Chine et qu’il y avait connu Muller, lui proposant son aide pour son fils aîné qui cherchait une situation. Dans une lettre du 23 janvier 1908, elle dit à Muller que le Commandant doit retourner en Chine au mois de février.

Elle apprend de Baessens que Muller et Geerts ne s’aimaient pas mutuellement et qu’ils semblaient être en compétition ainsi que le retour de Muller en Belgique lui avait fait beaucoup de tord. Un autre personnage que nous ne connaissons pas confirme, fraîchement revenu de Chine.

C’est ainsi que nous apprenons que Baessens [en réalité Baesens] avait fait un aller-retour entre la Chine et la Belgique en 1907 et 1908. Pensionné de l’armée depuis 1899 après avoir été conseiller militaire (artillerie) de Yuan-Shi-Kaï, futur premier Président de la République et futur empereur chinois autoproclamé, nous savions qu’il avait fait postérieurement encore plusieurs séjours en Chine pour le compte d’un consortium financier et industriel belge (que nous ne connaissons pas mais qui devait être Cockerill). Rappelons que d’après Anne Splingaerd, la plus jeune des religieuse filles de Paul Splingaerd, avait signalé que Baesens avait eu en Chine un enfant naturel qui aurait été adopté par le mandarin et qui porta dès lors le nom chinois de son père, à savoir Lin (LIN-SPLINGAERD Paul ( 林生玉 ) , (Lin Sheng Yu), né à Tianjin 02/08/1898. Il y a conçu des enfants dont il existe encore des survivants en 2019 (à Shanghai et Taiwan).

(Kadoc - Leuven A IV b 4/3) - Extrait de la page 3 signée par Rutten

Pour revoir ce que nous avions déjà dit sur le militaire belge en question ->>

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Christian Goens - La Louvière - Belgium - mars 2014 - tous droits réservés

last update 06-Jui-2019