Ce complément sur la généalogie de la famille
RONDEAU se trouve ici placé pour la raison très
particulière que cette famille est rattachée aux
POURBAIX (revoir éventuellement le crayon des
Pourbaix de la famille d'Antoine).
LA FILIATION RONDEAU
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Ce complément sur la généalogie de la famille RONDEAU se trouve ici placé pour la raison très particulière que cette famille est rattachée aux POURBAIX (revoir éventuellement le crayon des Pourbaix de la famille d'Antoine). |
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Claire Rondeau est décédée le deux février 1733, âgée de septante ans. Elle est donc née en 1663 ou 1662. Nous avions, dans le cadre des études Pourbaix, réétudié le cas de Claire Rondeau considérée comme non rattachée et nous avons examiné avec attention la généalogie RONDEAU qui était visible dans les Annales de la Société d'archéologie de Soignies, Tome XII et Tome XIV qui nous servira
de référence pour tout ce qui va suivre. Claire n'était née nulle part dans la région de Houdeng, du Roeulx ou de Soignies en 1663 ou environ mais avait passé sa jeunesse à Houdeng-Goegnies puisque c'est dans cette paroisse qu'elle s'est mariée. Notre conviction devint rapidement profonde qu'elle était née dans l'autre paroisse; mais c'est évidemment là que réside le hiatus puisque les registres de baptêmes ne commencent qu'en 1665.
Or, il y a une famille RONDEAU installée à Houdeng-Goegnies: le père est André, la mère est Françoise LECLERCQ. Et ils ont eu, baptisés à Houdeng-Goegnies, les enfants suivants: André en 1665, Anthoine en 1666, Anne Marie en 1668, Catherine en 1670, Gertrude en 1672, Françoise Thérèse en 1675, Louise en 1678; Pierre Antoine en 1680. Au vu de cette famille, ce ne devait tout de même pas pour la banale raison que les livres de Houdeng-Aimeries ne commencent qu'en 1665 que nous ne pouvions pas affirmer que notre aïeule Claire était tout simplement la fille
aînée de ce couple. Ce n'est pas uniquement une question subjective ou d'intuition qui nous a amené à sauter le pas d'une généalogie qui ne sera saris doute jamais prouvée au sens absolu du terme, mais un certain nombre d'éléments dont la coïncidence malheureuse de la date de naissance de notre aïeule et la date de dé-but des registres dont nous avons parlé.
On connaît la proximité des deux paroisses. La paroisse de Goegnies est d'ailleurs restée très longtemps succursale de Aimeries jusqu'au moment où Goegnies est devenu un village plus important en nombre de feux que sa voisine.
Un autre élément est connu de tous les généalogistes: on a souvent constaté qu'il n'est pas rare que le ou les aînés d'une famille peuvent naître dans un autre village que le village où la souche s'est installée. Nous pourrions citer beaucoup d'exemples prouvés, pris au sein même de notre famille étudiée antérieurement. Et ce phénomène est caractérisé pour les aînés plus que pour les autres enfants. Ceci s'explique par le manque de stabilité des jeunes ménages, avec leurs problèmes professionnels ou financiers. C'est ainsi que par exemple, on voit des beaux-fils s'installer chez leurs beaux-parents quelques années.
Il y a un autre élément qui, s'il n'a pas la vertu non plus d'être déterminant, apporte un peu plus de poids à notre spéculation, est celui-ci: la citation de deux marraines (Anne et Gertrude Rondeau) aux enfants d'Antoine POURBAIX et de Claire RONDEAU; ces deux femmes pourraient très bien être les deux sœurs de Claire, l'une née en 1668, l'autre 1672. Pour les fiançailles de notre aïeule Claire, on cite également un Louis ou une Louise ainsi qu'un André RONDEAU; ces derniers pourraient être également des soeur et frère. Et l'on sait que, lorsque l'on vit en famille, les témoins et répondants de baptême sont souvent, précisément, les frères et sœurs, à défaut par exemple des grands-parents.
Or, justement, les grands-parents RONDEAU André et Françoise LECLERCQ sont tous deux décédés en 1684, soit deux ans avant le mariage de nos aïeux ce qui n'est vraiment pas très heureux pour eux……et pour nous.
De tout ceci, il ressort que nous estimons que Claire RONDEAU, notre aïeule N°1273 est née en 1663 d'André RONDEAU N°2546 et de LECLERCQ Françoise.
Or, l'ascendance de cet André RONDEAU a été magistralement étudiée dans ses moindres détails, et tout ce qui est RONDEAU dans le Hainaut a été rattaché à sa famille ou a été classé non rattaché par rapport à cette famille.
L'étude de cette famille qui, désormais nous est rattachée, sera la première à ce jour que nous n'aurons pas étudiée nous-même. Le grand intérêt de cette famille RONDEAU réside dans le fait qu'elle provient de lignées d'édiles publics et que les ressortissants ont pratiquement tous obtenus des charges publiques ou ecclésiastiques, ce qui les distinguent du commun et ce qui fait que cette famille possède une Histoire. En qualité de famille, les RONDEAU portaient un écu qui, après dissertation par les érudits est: " d'azur au chevron d'or et trois annelets posés 2 et 1 du même" (armes parlantes). Certains auteurs avaient avancé que les pièces étaient d'argent mais cela fut démenti par la suite lors de la découverte d'un tableau représentant un membre ecclésiastique éminent de la famille, sur lequel tableau figurent les émaux tels qu'ils sont blasonnés ci avant et représentés ici.
De la notoriété ou des fonctions publiques des représentants de cette famille, il a été possible de mener très loin la généalogie de la lignée, même saris le secours des livres religieux, inexistants, et sur base des archives laïques. Les recherches ayant été menées en un temps ou les dites archives existaient encore, soit avant la guerre de 1940.
Comme il est d'usage en de telles circonstances, ce qui n'a jamais été le cas au long de ce mémoire, les généalogies présentées n'ont plus la même rigueur apparente et beaucoup plus souvent, il sera employé les expressions comme probable, probablement, c'est sans doute lui qui .... etc,etc
Car aucun recours autre que celui-ci n'est possible. Ce qui ne signifie pas que toute rigueur scientifique ait disparu pour autant. Il s'ensuit que les incursions dans le quinzième siècle, tel que nous l'allons faire ci-après revêt parfois le cachet d'une succession académique d'indivîdus. Mais cette étude sur les RONDEAU ayant été menée avec le plus grand soin, il y a tout lieu de l'accréditer d'un esprit d'honnêteté et de bon aloi.
Les éléments qui vont suivre ne concerneront que la partie de la généalogie de cette famille RONDEAU qui nous intéresse directement, en ligne directe. Nous nous contenterons de faire les citations des cousins nés éventuellement, sans développement sur leur propre descendance qui est pourtant assez souvent connue. En fin de chapitre, quelques individus étant vraiment remarquables, seront présentées quelques biographies de nos oncles ou cousins rattachés à cette famille.
Rondeau Jehan, notre aïeul 325.888 est né vers les années 1425. A ce titre, c'est donc le plus viel aïeul de l'ascendance de Géraldine Goens connu à ce jour. Il s'est marié deux fois et en mai 1484, qualifié de tellier "aux faubourgs" de la ville de Soignies. Sa première épouse s'appelait Maldeberte de MONTAGNY, qui lui avait donné Jehanne, épouse de Jehan BERNART ou BERNARD demeurant à Sirieux, paroisse de Thieusies en 1502; Marguerite, épouse de Anseau NICAISE et Jehan RONDEAU qui épousa Colle DESCAMPS, lesquels sont nos aïeux 162.945 & 46. Jehan a été cité laboureur à Thiedonsart en Casteau.
D'eux, on connaît deux personnages qui sont très probablement leurs successeurs: une fille née vers 1500 et qui épousa en août 1533 et octobre 1537 Anseau le TAILLEUR, maçon à Cogneboult, paroisse de Soignies et: Hanin, appelé ensuite Jehan RONDEAU, qui doit être né vers les années 1480, qui est notre aïeul 81.472 et dont nous ignorons le nom de l'épouse. Cité maïeur de la seigneurie de Saint-Denis en 1541, maïeur de la seigneurie de la Saisine à Thieusies en 1551, il demeurait cependant à Casteau. Il eut au moins un fils qui est notre aïeul 40.736, né vers les années 1510.
Il s'appelait également Jehan et fut cite en 1551 échevin de la même seigneurie. Après son décès, sa femme convolera avec un nommé MANFROID, de qui il y aura au moins un MANFROID Nicolas, cite frère utérin.
Mais de ses premières noces, on connaît trois descendants dont on sait que Jehan RONDEAU est né en 1541.
Religieux prémontré à l'abbaye de Saintt Feuillien du Roeulx, élu abbé en 1578. Au cours de sa longue prélature, il procura au monastère les reliques du Bienheureux Siard, abbé de Mariengaard. Le 18 mai 1606, il obtint du pape Paul V le droit à la mitre pour lui et ses successeurs. Il décèdera le 23 septembre 1620 et fut enterré dans son église, chape!le de Saint Jean.
Sa soeur connue s'appelait Jehanne qui avait épousé un Andrieu SOUPHIE fils d'Andrieu et de Jehanne le POT. Il fut bailli et maïeur de la principauté de Rebecq, cité en 1579…….87, d'où descendance.
L'autre soeur s'appelaît Anthoinette; elle est citée veuve de Quintin LE KEULX en juillet 1586.
Le dernier enfant est notre aïeul 20.368, Nicolas RONDEAU lequel doit être né vers les années 1540. Voici ce qu'il est dit qu'on en sait: bourgeois de la franche ville du Roeulx, laboureur en la cence de La Chapelle, maïeur cité en 1586, encore vivant en avril 1628, il prit pour femme Louise GHUIOT, probablement née de maître Pierre, avec laquelle aïeule 20.369 il passa avis d'ascendants le 14 octobre 1606, devant les hommes de fief et le notaire M. Hulin. Les parents et amis cités sont: du côté de l'époux Monsieur Jean RONDEAU, prélat de l'abbaye de Saint Feuillien et Nicolas MANFROID frère utérin du côté de l'épouse, frère Nicole BACHELIER, curé du Roeulx et Pierre GHUIOT. Les mambourgs désignés étant ledit Nicolas MANFROID et Andrieu, fils des avisants.
Voici la liste des enfants de Nicolas RONDEAU et de Louise GHUIOT.
- a) Andrieu ou André est né le 4 février 1569. Il est décédé à Braine-le-Comte le 9 décembre 1645. Cité cambier de cette ville, échevin et juré cité en 1593-95, 1600-1603, 1605-1614, 1620-1626, massard cité en 1617, mambourg et bienfaiteur de l'église paroissiale, échevin de Bourbecq, tenable de la seigneurie de Sainte Waudru, homme de fief de Hainaut, voilà un oncle dont les activités sont débordantes. Il avait épousé Jeanne COMCLET morte le 29 juillet 1619, d'où une nombreuse descendance d'individus remarquables qui sont: Barbe. née le 10 décembre 1593, Nicolas, né le 5 octobre 1595, échevin et juré, lieutenant maïeur, Jean, né le 11 février 1598, prêtre, licencié en théologie, curé d'Hennuyère puis de Saint Martin à Cambrai; Pierre, né le 13 mars 1600, prêtre, maître-es-Arts à Louvain, licencié en théologie, décédé le 01 août 1636; Louise, née le 12 juillet 1602; Jeanne, née le 10 avril 1604; Marie, née le 21 novembre 1606; François, né le 4 juin 1609 (frère Jérôme comme moine à Saint Feuîllien du Roeulx), bachelier en théologie, prêtre ordonné le 15 mai 1636, curé d'Arquennes de 1642 à 1680; André, né le 26 février 1611, homme de fief d'Hainaut; Marguerite née le 20 août 1614; Marie née le 29 juin 1618
- b) Yolande RONDEAU, la soeur d'André, épousera en premières noces avant le 11 février 1598 Jean LE MASSON et ensuite, mais avant octobre 1607, Léon de GOEGNIES, écuyer, seigneur des Eaux en Peissant, échevin et maïeur du Roeulx, mort le 31 mars 1647
- c) Marie RONDEAU, femme de Bartholomé (LE) PARMENTIER, censier du Vivier à Mignault, échevin du Roeulx en 1604, 1614, 1616-1620, 1623, vicomte de Mignault cité en 1625, fils de Michel, lieutenant du vicomte de Mignault, échevin du Roeulx.
- d) Anne RONDEAU, vivante en janvier 1609, veuve depuis le premier février 1608 d'Ursmer SOUPART maïeur de Strépy, tué à Bracquegnies où une croix d'occis rappelait jadis son meurtre. Il était probablement né à Haine-St-Paul en 1587 de Vinchien et de Barbe RESTON.
- e) Jeanne RONDEAU qui était née en octobre 1607, religieuse de l'abbaye de la Thure
- f) Louyse RONDEAU, vivante à la même date, épouse de François HECQ
Le dernier enfant connu de Nicolas et de Louise GHUIOT est notre aïeul 10.184 RONDEAU Bauduin. Il est probablement né vers les années 1575. Cité échevin de la franche ville du Roeulx en 1607-1608, 1614 -1620, 1623, il est également cité comme son père maïeur en 1625 -1626 et 1630 -1634, année de son décès. Il épousera à Steenkerque le 23 avril 1604 Françoise PEHY dit L'HOIR, fille de Martin PEHY dit L'HOIR, majeur de la seigneurie de Hasnon à Neufville, homme de fief de Hainaut. Le nom de son épouse, qui est notre aïeule 20.371 nous est inconnu.
De cette union naquirent au Roeulx huit enfants.
a) - Bauduin RONDEAU, vivant en juillet 1641, deux enfants dont un prêtre.
b) - Marie RONDEAU, femme de Jean MASSELART vivants tous deux en juin 1641.
c) - Anne RONDEAU, vivante en juin 1641, épouse de André TORDEUR.
d) - Louyse RONDEAU née vers 1620, domiciliée à Neufville en juillet 1641. Elle avait épousé le nommé Alard NOENET dans cette localité.
e) - Jeanne RONDEAU, conjointe à Jean LORGNIART vivants tous deux en 1641.
f) - André RONDEAU, né au Roeulx vers 1614. Il fut crée homme de fief d'Hainaut le 2 janvier 1647. Il épousa au Roeulx le 17 avril 1651 Jeanne MEURIN d'où au moins est né André RONDEAU, né vers 1659, décédé au Roeulx le 11 mai 1727, époux de Anne Marie DUBOIS, née en 1660, décédée le 15 novembre 1736, d'où six enfants.
g) - Bartholomé RONDEAU, cité échevin de Saint Feuillien à Steenkerque en 1663, mais fixé à Horrues. Il épousa une Marie CARLIER qui lui donna trois enfants: Marie Françoise, baptisée à Horrues le 19 février 1663, Ambroise Augustin, baptisé à Horrues le 30 août 1666; il fut créé homme de fief de Hainaut le 5 avril 1687. Il fut bailli de Bois-Seigneur-Isaac et est cité maïeur de Braine-le-Comte en 1710. Il y est
décédé le 13 octobre 1726. Il avait épousé une Thérèse GRIEZ, baptisée le 22 juin 1674 dont il fut veuf le 4 septembre 1721 et qui lui avait donne trois enfants dont François (° 20/11/1703) qui fut créé homme de fief le 28 novembre 1726 et fut cité maïeur de Braine-le-Comte en 1734-1738, et dont Augustin, dominicain, cité professeur (°10/10/1710, = 15/12/1783) et dont Marie Anne Joseph (°23/09/1714) qui
épousera le 28 octobre 1739 à Rebecq BEUVELET Gilles François - 3- Julien, dit Julien François RONDEAU, baptisé à Horrues le 22 juillet 1659, décédé à Steenkerque le 30/09/1728, inhumé dans l'église, épousera Jeanne BOSQUET d'où six enfants connus.
Tels furent les enfants et petits-enfants de Bauduin RONDEAU et de Françoise PEHY dit L'HOIR, si l'on n'oublie pas Nicolas qui est né en 1609 et qui est notre aïeul 5092.
Nicolas est né au ROEULX en 1609 Il fut crée homme de fief d'Hainaut le 20 février 1629, alors qu'il était clerc du greffier de cette ville. Il devint propriétaire de la cence du Haut-Bosquet à Steerikerque qui passa dans la suite à son fils Pierre Joseph. Cité maïeur du village en 1652, il est décédé avant avril 1679. Notre aïeul s'est marié deux fois. En premières noces avec notre aïeule Anthoinette ANTHOINE à Houdeng-Goegnies le 14 0octobre 1631 (témoins Mt André LAURENT, Mt Jean BARDEAU, et Jean LAUSNOIS) et en secondes noces, à Hennuyères le 7 août 1634, avec Agnès des MOULINS. Le 29 septembre 1631, il avait fait sa première promesse de mariage à Houdeng-Goegnies devant Jean de L'AULNE, curé, et Jean Philippe de LAUSNOIS, Philippe WAUCQUIER et Ghislain HENRY.
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Du second lit de Nicolas RONDEAU sont nés:
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b) Pierre Joseph RONDEAU, censier, échevin de Steenkerke cité en 1690, maïeur de la seigneurie des Prets cité en 1694, il décéda en ce village le 18 décembre 1710. Il avait épousé à Neufville le 30 octobre 1670, Jeanne HORNE (décédée à Steenkerque le 24-06-1711) d'où neuf enfants qui suivent:
1 - RONDEAU Gilles, baptisé le 14 octobre 1680, censier à Rebecq où il est mort le premier juin 1735; il épouse le 29 mai 1714 à Rebecq Barbe Catherine BISIER, décédée à Rebecq le 24 avril 1758.
2 - RONDEAU Philippe Joseph, baptisé le 16 juillet 1682, homme de fief d'Enghien, épouse en 1720 Jeanne Thérèse DELMOTTE d'où trois enfants.
3 - RONDEAU Jeanne Thérèse, baptisée le 12 mars 1685, décédée à Steenkerke le 28 février 1764, épouse en premières noces de Antoine TAHON le 12 février 1713, en secondes noces, le 15 novembre 1741 de Pierre Joseph LECHIEN.
4 - RONDEAU Martin Joseph, baptisé le 10 décembre 1686, censeur des Quatre Vents à Braine-le-Comte où il mourut le 11 janvier 1735, épouse à Steenkerke le 28 novembre 1724 Marie Jeanne GICART, d'où trois enfants. Marie Jeanne s'est remariée à Braine-le-Comte le 5 mai 1736 avec Jean François GHIBIN
5 - RONDEAU Marie Thérèse, baptisée en septembre 1691, morte le 7 mars 1726, épouse à Steenkerque le 20 août 1719 Jean DURAND, cabaretier au Blanc-Passage, épouse en seconde noce le 7 mai 1724 PATERNOSTRE Arnould, censier à Horrues.
6 - RONDEAU Marguerite Joseph, jumelle de la précédente
7 - RONDEAU Marie Anne, baptisée le 5 mai 1697, épouse le 11 septembre 1718 DUCHESNE Martin, né à Rebecq le 20 mars 1683.
8 - RONDEAU Marie Joseph, baptisée le 15 avril 1700, épouse à Steenkerque le 27 novembre 1725 Martin TONDEUR. Elle est décédée veuve à Silly le 8 février 1769
9 - RONDEAU Pierre Joseph, baptisé à Steenkerque le 23 février 1689, censier, propriétaire du Haut Bosquet, échevin de la commune en 1738-1741, il est décédé le 2 janvier 1763.
10 - RONDEAU Philippe François, baptisé le 28 février 1695. Épousera le 2 juin 1728 Jacqueline ZEGERS, d'où postérité.
c) Jeanne RONDEAU née à Houdeng-Goegnies le 10/12/11637, conjoint à Pierre CUVELIER, vivant en 1679
d) Agnès RONDEAU, morte à Rebecq le 4 mars 1709, femme de Jean COCHET qu'elle avait épouse à Houdeng-Goegnies le 5 novembre 1673
e) Elisabeth RONDEAU, mariée à Nicolas VILER, vivant en 1679
f) et probablement Bauduin RONDEAU, curé de Montroeul-au-Bois.
Tels sont les enfants et petits-enfants du second lit de Nicolas RONDEAU avec Agnès des MOULINS
Avec sa première épouse, notre aïeule, il n'est resté marié qu'un peu moins de trois ans car elle doit être décédée avant août 1724. Mais de cette union avec Anthoinette ANTHOINE est né notre aïeul André RONDEAU né à Houdeng le 3 juillet 1632. Toujours célibataire en février 1656, il demeurait alors chez sa grand-mère dîmeresse de Houdeng-Goegnies, Jeanne WALLET l'épouse de ANTHOINE André. Notre aïeul André RONDEAU est décédé le 20 septembre 1684 après avoir épousé Françoise LECLERCQ. Ils sont nos aïeux 2546 et 2547. Son épouse est décédée deux mois avant lui, le 6 juillet 1684 et lui donna neuf enfants dont l'aînée est Claire RONDEAU, notre aïeule N° 1273 qui épousera le 24 février 1686 POURBAIX Antoine et dont nous ne possédons pas la date de naissance pour les raisons qui ont été développées au début de ce chapitre. Ses frères et sœurs furent:
a) RONDEAU André baptisé le 19 avril 1665 à Houdeng-Goegnies, dont les répondants de baptême furent André RONDEAU et Jeanne MARTIN
b) RONDEAU Anthoine qui fut baptisé le 14 décembre 1666, parrainé par Anthoine LAURENT et Anthoînette ANTHOIN
c) RONDEAU Anne Marie tenue sur les fonts baptismaux le 31mars 1668 par Anthoine RENCON et Anne Marie ANTHOIN
d) RONDEAU Catherine, baptisée le 22 février 1670 par François LE GROS et Catherine ANTHOIN
e) RONDEAU Gertrude baptisée le 16 décembre 1672 dont le parrain fut Hugues TRIGALLEZ et la marraine Gertrude ANTHOINE
f) RONDEAU Françoise Thérèse baptisée le 7 juillet 1675, dont les parrain et marraine furent Nicolas ZABLOT et Françoise Thérèse BLONDEAU
g) RONDEAU Louise, baptisée le 10 novembre 1678 tenue sur les fonts baptismaux par Jean DESSART et Louise ANTHOIN
et enfin
h) Pierre Antoine, baptisé le 2 juin 1680, dont les répondants furent Pierre ANTHOIN et Jeanne ANTHOINE
Notre aïeule Claire RONDEAU s'est éteinte le 2 mars 1733 à Houdeng-Goegnies et avec elle cette partie de la généalogie de la famille RONDEAU qui nous intéresse au premier chef se terminera. Cette généalogie nous a entraîne aux confins du moyen-âge mais une fois n'est hélas pas coutume.
Rappelons que Jehan RONDEAU, considéré comme l'auteur, est né vers les années 1425 époque où l'on parlait des Croisades comme nous, nous parlons aujourd'hui de l'époque de la Révolution française. Il était le septième aïeul de Claire RONDEAU et à ce titre, comme Claire est elle-même la neuvième aïeule de Géraldine Goens, l'auteur Jehan RONDEAU est donc son seizième aïeul (dix-huitième génération).
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